Bab Makina / Riad Souafine |
Ce programme est, comme d'habitude, susceptible de modifications.
La soirée d'ouverture du 13 juin à Bab Makina est encore une création ayant pour thème "L'architecture sacrée, de la terre au ciel".
Les soirées d'ouvertures des précédentes éditions ne sont jamais parvenues à conquérir le public car soit trop intellectuelles soit trop didactiques, elles font défiler sur scène tel un diaporama animé (ou pas) une succession de tableaux comme un spectacle de fin d'année scolaire.
Le menu de l'édition 2020 est sensiblement réduit tout en affichant un éclectisme assumé qui peut réserver de bonnes surprises.
C'est ainsi que les amateurs éclairés pourront se réjouir (ou pas) en dansant au son du xilophone le 15 juin au complexe Ben Youssef avec "Xilophones Timbila et danse Chopi Mozambique" (sic), s'immerger dans "l'Art du Pansori" venu de Corée du Sud le 16 juin au Complexe Ben Youssef, ou toujours le 16 juin mais au jardin Jnan Sbil en s'initier au "Tembang Sunda" tout droit venu d'Indonésie.
A découvrir au niveau du chant poétique, Ariana Vafadari dont la voix quasi liturgique devrait se frayer un chemin dans le cœur du public le 15 juin au jardin Jnan Sbil.
Pour rester dans le rêve et la poésie le 19 juin au complexe Ben Youssef se produira "Guo Gan et Loup Barrow" (Chine/France).
Quant aux soirées à Bab Makina en plus de celle de l'ouverture il y aura trois autres concerts en ce lieu magique et malheureusement nous ne pouvons que vous conseiller d'en éviter deux, celle du 14 juin avec la toujours magnifique Barbara Hendrix et son Blues Band. ou celle de clôture le 20 juin "Cine Concert / Le Maroc vu du ciel" mis en musique par Armand Amar qui a déjà travaillé avec Yann Arthus Bertrand.
Les raisons de notre désamour de la scène de Bab Makina sont nombreuses mais les plus rédhibitoires sont la qualité technique assez médiocre (son et image) et l'irrespect total du public marocain (à qui il faudrait confisquer les téléphones portables) envers les artistes qui se produisent sur scène et les autres spectateurs, capable de chahuter sans vergogne, de rire et hurler avec ses voisins....
Comme nous l'écrivions l'an passé ce public qui bien souvent n'a même pas payé sa place n'a toujours pas compris que si l'on n'aime pas le spectacle il suffit de quitter discrètement les lieux.
A 50€ la place on est en droit d'exiger des organisateurs du festival des chaises propres, un son qui ne sature pas, des écrans de projections de qualité et qu'il fasse respecter un minimum de savoir vivre.
A ce jour, le festival n'est pas annulé et on peut espérer que d'ici au mois de juin l'épidémie de coronavirus sera passée.
Dans tous les cas nous recommandons de n'acheter ses places qu'à la dernière minute ne serait-ce que pour être certain de la programmation réelle.
Bab Makina / Riad Souafine 2019 |
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