Touriste en rade ? Riad Souafine 2020 |
Ces touristes malchanceux vivent un véritable calvaire, loin de chez eux, de leurs familles, dans des pays fortement touchés par le coronavirus et souvent sans argent car même si des assouplissements sont apportés aux règles régissant la dotation touristique (les marocains ne sont autorisés à ne changer en devise qu'environ 4000€ par personne et par an) ils n'ont pas forcément les moyens d'alimenter ce compte devise.
En Europe la gratuité n'est pas la règle, contrairement à ce qu'il s'est passé au Maroc au début du blocus où les hôteliers ont hébergés gratuitement les étrangers en attente de rapatriement.
Certes la diaspora marocaine se mobilise et il est rare qu'un marocain n'ait pas un frère ou un cousin en Europe où il ne puisse poser sa valise.
Pour combien de temps encore ?
On parle d'une fermeture de l'espace Schengen au moins jusqu'en septembre.
Pour le moment les marocains coincés ne sont pas considérés comme immigrés clandestins puisqu'une dérogation temporaire de durée de séjour est appliquée mais rester des mois à la charge des autres ou à épuiser ses maigres économies pour survivre en France ou en Espagne sans date de fin de crise crée des situations dramatiques dont quasiment personne ne se fait l'écho.
Certains marocains désespérés et voulant fuir l'Espagne où l'épidémie fait des ravages se sont adressés à des passeurs qui pour 6000€ se faisaient fort de leur faire traverser la méditerranée dans le sens Espagne / Maroc !
Un comble !
Etant donné que les hôtels marocains sont vidés de leurs touristes n'est-il pas possible de les réquisitionner pour héberger le temps d'une quatorzaine les marocains qui seraient rapatriés, testés et confinés avant un retour à domicile ?
Tous les autres pays ont permis le retour de leurs citoyens bloqués un peu partout dans le monde, des rapatriements se poursuivent aujourd'hui encore dont un dernier vol vers la France est prévu pour ce mardi.
Les marocains bloqués en Europe ont le sentiment d'être abandonnés par leur pays, sacrifiés sans bien comprendre les raisons de leur mise au ban.
source 360.ma |
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