RIAD SOUAFINE

RIAD SOUAFINE
Terrasse

Souafine patio

Souafine patio
Fontaine

vendredi 1 octobre 2010

FES SUR FRANCE 3 LE 8 OCTOBRE

Des racines & des ailes

Le goût du Maroc

De Fès à Casablanca

Mercredi 6 octobre

à 20h35 (heure française)

France 3

Ecrit et réalisé par

Frédéric Wilner



une production Eclectic Production

au sommaire :




Fès – Casablanca : les deux premières villes du Maroc incarnent deux visages opposés du pays ; et c’est dans cette dualité que se trouve aujourd’hui la vraie identité du royaume. Fès, la traditionnelle, vient de fêter son 1200ème anniversaire. Quant à la ville nouvelle de Casablanca, elle n’a pas tout à fait un siècle.

Laïla Skali, la trentaine, née à Fès, est architecte ; son combat : l’avenir de la plus ancienne médina du Maroc – et l’une des plus anciennes cités du bassin méditerranéen – qui connait aujourd’hui un début de renaissance, après des décennies de repli sur soi. Laïla a ainsi développé ici le concept du « logement chez l’habitant », une première dans tout le pays. Trente familles ouvrent leurs magnifiques maisons aux voyageurs de passage à Fès, ce qui pour Laïla a de multiples avantages : faire connaitre le très riche patrimoine de Fès et ses grandes et très belles maisons – alors que la médina, ses rues très étroites et ses hauts murs, dissimule la plupart de ses trésors ; mais aussi offrir aux familles accueillantes une source de revenus qui leur permettra d’entretenir ces chefs-d’œuvre d’architecture. Au-delà de cette expérience, Laïla a beaucoup d’autres idées pour la médina. Entre autres, elle souhaite mettre en lumière l’artisanat d’excellence. Tissage, travail du bois ou du cuir : Fès recèle des ateliers de qualité exceptionnelle, mais qui sont là encore, cachés dans les innombrables ruelles de la médina.

En comparaison, Casablanca parait de prime abord moins authentique que la médina de Fès … Une ville moderne en plein développement qui pourrait ressembler à toutes les grandes métropoles du monde arabe … si ce n’était son histoire fascinante et la richesse surprenante de son architecture - pour qui s’intéresse au patrimoine du XXème siècle. Monique Eleb, professeur d’architecture à Paris, est née à Casablanca, et c’est peut-être pour cette raison qu’elle s’est penchée sur le passé de la ville.

Le Casablanca « XXème siècle », quasi abandonné à l’indépendance, en 1956, suscite à nouveau un large intérêt. Monique nous fait découvrir ce patrimoine : le quartier dit « art déco », où les européens marièrent l’architecture moderne aux arts marocains ; le quartier dit des « Habbous », où les français réalisèrent la réplique d’une médina traditionnelle pour accueillir les marocains qui s’installaient dans la ville ; ou encore le quartier d’Anfa, réservé jusqu’à l’indépendance aux seuls européens, où se trouvaient les plus belles villas de Casablanca.

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