mercredi 25 décembre 2013

Fès: Joyeux Noël à tous


En ce 25 décembre nous souhaitons à tous les amis de Souafine un très joyeux Noël.

Malgré la morosité ambiante et la crise qui n'en finit pas de durer, l'esprit de Noël réjouit encore et toujours nos cœurs.
 
Au Maroc bien que pays musulman, les couleurs de Noël se font de plus en plus présentes. Au fils des années l'on peut voir en cette période des illuminations de magasins, des sapins de toutes les formes avec boules et guirlandes et des vitrines peuplées de Père Noël .....  Bien sûr il n'y a dans cette évolution aucune inspiration religieuse, c'est juste pour les gens l'envie de faire la fête et pourquoi pas d'offrir des cadeaux à ceux que l'on aime, aux enfants surtout.



A Souafine cette année aussi la tradition a été respectée pour une soirée de Noël intime avec le sapin illuminant  le patio et les paquets pour petits et grands à ses pieds.

Au menu du réveillon:

Harira de Hassan,
Huîtres de Oualidia et sa verrine d'huître en gelée aux baies roses et piment d'Espelette,
Escalope de foie gras poêlée et confiture de figue de Barbarie Souafine,
Trou Normand à l'oriental, sorbet de fraise maison à la menthe et eau de rose,
Couscous MEDFOUN de Hassan,
Bûche de Noêl version Tiramisu

 

lundi 23 décembre 2013

Maroc: Ryanair supprime 30 lignes



Nous n'avons pas encore de confirmation officielle de la compagnie low-cost Ryanair mais la fuite est venue du responsable de l'aéroport français de Bergerac.

En réaction à la nouvelle taxe sur les billets d'avion décidée par le gouvernement marocain et qui serait effective à partir du 1er avril 2014, Ryanair aurait pris la décision de fermer 30 lignes directes entre le Maroc et l'Europe.

Ryanair qui ne supporte aucune taxe mais qui affiche un goût immodéré pour les "suppléments tarifaires" n'accepte donc pas cette majoration de 100dhs (9€) sur le vol au départ du Maroc vers l'Europe.

Dans un précédent post, nous avons réagi à l'annonce de cette taxe en craignant les effets négatifs qu'elle risquait d'induire. Nos craintes se justifient donc.

Nous ne savons pas à ce jour si la ville de Fès sera touchée ce qui est certain c'est qu'à ce régime la nouvelle aérogare géante qui devrait ouvrir en 2014 sera bien déserte...


vendredi 29 novembre 2013

Fès: Photographies



Médina Fès / Max Bouillet
A l'initiative de l'Institut Français de Fès la 7ème édition des rencontres internationales de la photographies s'ouvriront à partir du 6 décembre. Le thème de cette année: " A la recherche du temps à venir "

Télécharger le programme

lundi 25 novembre 2013

SEFROU: une journée à la campagne



Une équipe de l'ARMH de Fès (Association Régionale des Maisons d'Hôtes) chargée de prospecter sur Fès et les environs les possibilités d'activités ou de découvertes à proposer aux touristes accueillis dans les Riads de la Médina, s'est rendue  dans la campagne près de Sefrou pour découvrir un lieu nouveau: Terre de Traces.

Située à 3/4h environ de la ville nouvelle, sur la route de Sefrou, en direction du barrage Allal El Fassi, la propriété (100ha)  se niche au somment d'une colline à laquelle on accède par une piste en bon état.



Une fois arrivé..... la beauté du site ne peut laisser indifférent, la nature à perte de vue, d'immenses plantations d'oliviers parfaitement ordonnés tapissent l'horizon, des champs de terres labourées présagent des couleurs flamboyantes du prochain printemps.


L'ancienne ferme de famille a été entièrement rénovée, les écuries transformées en chambre d'hôtes ouvertes sur la piscine et faisant face à la nature sont toutes bien agréables.


Les chevaux, splendides pur sang arabe pour certains, n'attendent que les cavaliers, sous le regard de la professionnelle Catherine, pour de longues promenades dans la campagne (après un passage obligé en manège).


Nous avons pris le déjeuner dans ce lieu surprenant et ce fut un régal, quelques salades marocaines de toute fraicheur, un poulet fermier rôti aux oignons et au miel accompagné d'une purée de tomate confite et des fruits de saison. Cheminée et poêle à bois ont donnés à ce repas entre amis tout le charme d'un dimanche à la campagne.




Lors d'un long séjour à Fès, après la visite de la Médina, les excursions à Ifrane ou Volubilis, s'échapper le temps d'une journée pour un déjeuner, une ballade à cheval ou tout simplement à la belle saison pour un moment de farniente au bord de la piscine avec les enfants, constitue une parenthèse idéale.



dimanche 24 novembre 2013

Fès: Architecture du Protectorat


Pendant les années du Protectorat, les français ont apporté au Maroc, une nouvelle architecture, de nouvelles techniques de construction.

Casablanca


Casablanca cathédrale

Casablanca, la capitale économique du pays en garde quelques traces d'une rare beauté. Ce patrimoine architectural qui d'ailleurs dépasse même les années du protectorat, justifierait à lui seul un séjour touristique et culturel. Des associations de sauvegarde de ce patrimoine exceptionnel luttent non sans difficulté pour tenter de préserver des bétonneuses ces traces de mémoire collective.

Fès, bien que plus modeste, constituait un remarquable exemple d'architecture néo-coloniale, bâtiments administratifs de style mauresque, villas art-déco....., la ville nouvelle définie par Liautey à quelques encablures de la ville arabe pour regrouper les français, s'est développée pendant jusqu'à l'indépendance.

Fès: place du marché central

Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Quasiment rien! Une villa deci-delà, encadrée d'immeubles modernes des années 80 à nos jours; quelques belles bâtisses toutes situées dans le périmètre de l'avenue Hassan II.

Il restait encore la place derrière le marché central qui n'avait pas été trop défigurée ..... Souvenir!

A Fès ..... aucune association de sauvegarde de ce patrimoine ne s'est constituée, les citoyens, indifférents, ont visiblement d'autres priorités.
Certes la ville nouvelle en 10 ans s'est métamorphosée, la voirie à pris un coup de jeune, des places aux fontaines toutes plus gazouillantes les unes que les autres ont donné à l'espace urbain une nouvelle poésie, mais cet effort de mémoire que les futures générations nous reprocherons peut-être un jour de n'avoir pas su l'entretenir, n'a mobilisé aucune énergie.

Pour preuve de cette indifférence générale ... aucune émotion ou réaction devant le massacre de la place du marché central.


Fès place du marché central

Alors que les professionnels du tourisme de Fès n'ont de cesse de réfléchir aux possibilités qu'offriraient la ville pour attirer un peu plus de touristes, leur vision se concentre sur la vieille ville, la Médina en occultant le potentiel de la ville nouvelle.
Quel guide officiel aurait l'idée de proposer une visite de la ville contemporaine et de ses derniers trésors architecturaux ?

dimanche 17 novembre 2013

Maroc: première neige et premiers cèpes






Les premiers flocons de neige sont tombés cette nuit dans la région de Sefrou, à 30km de Fès.

La chute des températures est rapide nous sommes passés en quelques jours de 26° à 18° le jour à Fès.
Mais contrairement au Moyen Atlas, ici dans la plaine de Saiss aucune pluie attendue pour le moment ce qui inquiète les agriculteurs car ce temps sec qui dure depuis 6 mois met en péril les cultures de blé.

Cet automne aura tout de même était exceptionnellement doux, à tel point que la saison des cèpes bat son plein, en provenance des magnifiques forêts de chênes liège de la région de Moulay Bouslam en bordure de l'océan atlantique..



Année d'autant plus remarquable que nous avons pu nous procurer  des oronges succulentes.



Amanita caesarea, de ses noms vernaculaires, Amanite des Césars, Oronge ou Oronge vraie1, est un champignon méditerranéen, basidiomycète, excellent comestible de la famille des amanitaceae.
Elle doit son qualificatif à ce qu'elle aurait été un mets de choix à la table des empereurs romains. Il semble qu'ils l'appelaient boletus, seul nom de champignon hérité de l'antiquité et repris de nos jours pour désigner un genre tout à fait différent mais également riche d'espèces savoureuses.
La beauté de l'oronge, sa réputation et sa relative rareté en font le roi des champignons et un peu le graal de tout mycologue. (Wikipedia)

Au Maroc à la surprise de beaucoup d'étrangers, nous trouvons les champignons les plus prisés en Europe comme les morilles, les girolles et donc les cèpes ou plus rarement les oronges.



jeudi 14 novembre 2013

Nouvelle taxe sur les billets d'avion






Nouvelle taxe aérienne pour la promotion touristique. Les députés l’ont fait. L’amendement portant sur la création d’une taxe sur les billets d’avion a été approuvé hier au Parlement. Il s’agit d’une taxe aérienne pour «la solidarité et la promotion touristique», dont l’entrée en vigueur est prévue à partir du 1er avril 2014. Selon le ministère du Tourisme, cette nouvelle taxe va contribuer à renforcer les ressources dédiées à la promotion touristique et de favoriser l’attractivité de la destination, «afin d’attirer les touristes en provenance de nouveaux marchés». La valeur de ladite taxe a été fixée à 100 DH pour la classe économique et à 400 DH pour la première classe et la classe affaires. (les ECO)


Contrairement à d'autres pays, dont la France qui vient de décider d'investir massivement dans la promotion touristique alors  que c'est un des pays les plus visités au monde, le Maroc ne semble pas attacher la même importance à ce secteur pourtant stratégique.
Non seulement les budgets consacrés au ministère du Tourisme, à l'ONMT et aux agences  sont revus à la baisse mais voilà que le projet de loi de finance de 2014 prévoit une nouvelle taxe sur les billets d'avions!

Les statistiques d'entrées des touristes dans le pays sont biaisées dans la mesure où les marocains résidents à l'étranger et rentrant au pays pour passer des vacances en famille, sont comptabilisés comme "touristes". Sur Fès la majorité des avions qui atterrissent sont pleins ..... de touristes marocains.
La crise économique qui sévit toujours en Europe a pour conséquence une baisse drastique des arrivées.
Seules Marrakech et Agadir, semblent sortir la tête de l'eau mais ce sont aussi les seules villes bénéficiant de campagnes de communication dans les marchés émetteurs et qui attirent aussi les touristes marocains.

A Fès, les effets négatifs de la crise commencent à se ressentir sévèrement. Le nombre de Maisons d'Hôtes en vente a doublé sur un an passant de 40 à 80 pour un total de moins de 200 Riads sur la médina.
Quelques uns ont d'ores et déjà cessé leur activité, certains louent leur maison à l'année à des particuliers.
Beaucoup ont licenciés leurs personnels, ne gardant qu'une ou deux personnes pour assurer un service minimum. Les promotions pour certains des Riads ouverts depuis peu deviennent permanentes.... ont peut se loger aujourd'hui dans la médina pour 20 ou 30€ la nuit mais dans quelles conditions ? Aucune personne de censée ne peut imaginer que même au Maroc ces tarifs soient synonymes de qualité!
Cette offre low cost d'hébergement peut satisfaire les touristes sans exigences mais même ceux là sont souvent déçus et cherchent ensuite une fois sur place un hébergement offrant de meilleures prestations.
Paradoxalement les Riads de standing semblent moins souffrir de la crise mais il est vrai qu'ils maintiennent un investissement permanent dans la qualité de leur hébergement.

Les statistiques internationales assurent que pour le Maroc, 2014 sera peut-être l'année du redressement.

Ce contexte actuel un peu sombre à tout de même un effet bénéfique car il a cassé l'effet "emballement" que la médina de Fès à connu depuis 2010. Certes tous ceux qui ont acheté un riad à cette époque et vu la durée des travaux ont ouvert en pleine crise et sont aujourd'hui en souffrance mais la baisse réelle des nouveaux chantiers fait que le phénomène "Marrakech" s'est arrêté net et que la médina gardera pour longtemps encore son authenticité.


dimanche 27 octobre 2013

Maroc: passage à l'heure d'hiver





Ce dimanche, le Maroc est enfin passé à l'heure d'hiver sans surprise de dernière minute.

Le décalage avec l'Europe reste donc d'une heure en moins.

Tandis que les premières tempêtes d'automne déferlent sur la Bretagne, Fès profite toujours d'un soleil insolent et de températures d'une rare douceur.....

dimanche 20 octobre 2013

Le Maroc à Marseille

Vieux Port

Marseille (France), capitale européenne de la culture  2013, a tout au long de l'année célébré la culture en faisant la part belle aux expressions artistiques méditerranéennes. Un hommage sincère aux différents peuples qui sont en relation depuis des siècles avec la cité phocéenne. Sans oublier bien sûr les cultures apportées au fil des courants migratoires par ces gens venus d'ailleurs.
Marseille au delà des clichés de violence (réelle mais circonstanciée) a su accueillir tout au long du XXème siècle des arméniens, des italiens, des rapatriés d’Algérie et plus récemment depuis 40 ans, des maghrébins.

L'histoire contemporaine de Marseille ne peut se lire qu'à travers cette mixité culturelle qui si elle n'est pas forcement toujours bien vécue fait partie intégrante de la vie quotidienne des quartiers.

Villa Palestine, Estaque

Quartier du Panier

Le nouveau musée national inauguré cette année, le MUCEM donne à voir dans ses expositions  les différents apports des pays de la méditerranée et permet aux visiteurs de mieux appréhender les influences culturelles.

MUCEM

Les sièges de la méditerranée

 Déjà à la fin du 19ème siècle la cathédrale Major construite dans le style néo-bysantin trahissait les influences lointaines que la ville intégrait.

Cathédrale la Major / Mucem

Parmi les très nombreuses manifestations réalisées une des plus récente, octobre 2013, fut la "parade marocaine". Clin d’œil festif au Maroc. Certes le Maroc d'aujourd'hui est bien loin des clichés folkloriques mais ceux-ci demeurent ancrés dans l'imaginaire collectif, y compris celui des marocains de 2ème ou 3ème générations qui ont participé à cette création.

Parade marocaine    
Parade marocaine
Parade marocaine
Parade marocaine
Parade marocaine
Parade marocaine

jeudi 17 octobre 2013

Fès: Ruined garden.


Robert, un anglais (ils sont nombreux dans la médina), tout droit venu de Londres à rénové d'abord un petit dar puis l'espace attenant dénommé "Ruined garden" pour ouvrir en juin dernier un café, restaurant.

L'endroit original, il y en a très peu à Fès, est plein ciel, hésitant entre le patio traditionnel et le jardin de pots.
La cuisine aussi est ouverte aux quatre vents simplement protégée d'une bâche.




En quelques semaines "Ruined garden" est devenu un repaire anglo-saxon où touristes de passages et résidents anglophones se retrouvent en terrain connu.
Comme souvent chez nos voisins d'outre manche ou d'outre atlantique, l'ambiance y est décontractée, joviale voire déjantée.
Le soir où nous avons dîné là, nous étions les seuls français mais nous n'avons pas perçu le moindre ostracisme surtout grâce à la gentillesse très professionnelle de Robert le propriétaire et à celle des jeunes serveurs marocains.

La carte est elle aussi originale, naviguant entre deux continents elle essaye de fusionner deux approches culinaires opposées. Elle a visiblement opté pour une restauration essentiellement froide avec très peu de plats chauds proposés.


En entrées:
La harira, soupe marocaine servie dans sa version "rustique" était tout à fait honorable bien qu'elle aurrait pu se passer de la louche d'huile ajoutée au dernier moment.



La purée de pomme de terre à l'ail, froide, était surprenante mais bonne de même que les trois feuilles d'endive, nappées de fromage frais et surmonté de figues crues.

Les plats:

Pour le coup notre appréciation est plus mitigée, si le pavé de saumon grillé aux légumes n'a ménagé aucune surprise, les autres plats nous ont un peu déçus, le poulet Volubilis grillé aux herbes, menthe et raisins servi froid, un peu sec et au goût indéfinissable, mais c'est surtout le plat composé d'un beignet trop gras avec un œuf cassé dessus et quelques miettes de saumon qui n'était pas des plus heureux.








Il faut compter environ 20€ par personne pour une entrée, un plat et les boissons, ce n'est pas si excessif pour le cadre et l'atmosphère de l'endroit car au final nous avons passé une agréable et dépaysante soirée.

mercredi 9 octobre 2013

AID EL ADHA




C'est le 16 octobre prochain que le Maroc célébrera l'Aïd el Adha, la grande fête du sacrifice du mouton.

Nous souhaitons une excellente fête à tous nos amis marocains.

Comme chaque année ce sont des millions de moutons qui seront égorgés le matin du 16 octobre par toutes les familles du pays, du plus riche au plus pauvre chacun procédera au même rituel. Certains feront appel à des bouchers professionnels qui iront de maison en maison .....

Pour les touristes de passage cette période revêt un caractère bien particulier qui pourra les heurter s'ils sont un tant soit peu sensibles. Bon à savoir au moins les premiers jours de l'Aïd tout sera fermé, magasins, restaurants, artisans tous baissent rideau pour se consacrer à cette fête.
C'est  souvent à cette période que beaucoup prennent leurs congés.
A partir du troisième jour les activités reprennent progressivement...

A Souafine depuis plusieurs années nous ne recevons personne à ce moment là car la médina ne se présente pas sous son meilleur visage.

mardi 1 octobre 2013

MAROC: REPORT DE L'HEURE D'HIVER 2013



Le quatrième changement d'heure au Maroc qui devait être effectif dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 septembre est reporté au 27 octobre prochain.
C'est le "ministre" du changement d'heure, l'ancien sportif El Guerrouj qui en a fait l'annonce le samedi matin, affolant tous les secteurs économiques en liens avec le monde extérieur.
Le secteur du tourisme particulièrement sensible, s'est retrouvé en première lignes, les compagnies aériennes, les hôteliers devant assurer les transferts des clients vers les aéroports, ont du réagir en urgence pour assurer leurs prestations et informer les clients.
Ce couac, car il s'agit bien d'un couac, est incompréhensible.
Les changements d'heures d'hiver et d'été mis en place en Europe depuis des décennies  sont d'une simplicité et d'une régularité de mise en œuvre accessibles même à un collégien.
Que peut-on penser devant cette bizarrerie ? incompétence d'un homme ? Non car une telle mesure doit être validée par les hautes sphères gouvernementales !
Mystère donc ....!
Le prochain jour du changement est fixé au 27 octobre .... si d'ici là notre sportif national ne change pas .... d'avis.

mercredi 25 septembre 2013

De Fès à Avignon: Thierry Poullet Photographe


Des riads de la médina de Fès (Maroc) aux châteaux d'Avignon et de Provence (France), il n'y a qu'un saut que Thierry Poullet, photographe, effectue régulièrement, exerçant son art des deux côtés de la méditerranée.

T. Poullet, Riad Souafine, septembre 2013

Thierry Poullet est devenu au fil du temps un grand ami de Souafine dont il a suivi toute les évolutions  de la longue et minutieuse rénovation à aujourd'hui, illustrant de ses photos le site web de Souafine ou profitant de l'exceptionnelle vue depuis les terrasses du Riad pour augmenter son fond d'images de cette médina qui reste toujours aussi fascinante  malgré les siècles passés.

Cela fait maintenant dix ans que Thierry Poullet prépare  un ouvrage photographique sur la cité de Fès dont la date de parution approche.

Mais l'évènement présent est la sortie en France début octobre de son dernier livre dont le thème central est "Les demeures et châteaux d'Avignon"



 A lire la préface de Patrick de Carolis qu'il a consacrée à cet ouvrage d'Anne Bourret-Porée et de Thierry Poullet,  à propos d'Avignon et de ses demeures on ne peut s'empêcher de faire un rapprochement avec Fès:



"Ce périple initiatique débute en Avignon. Ville
magique, ville glorieuse elle fut un temps capitale de
la chrétienté et jouit d’un patrimoine unique légué
par son passé prestigieux. Prise au piège de son rempart
médiéval, dominée par l’austère Palais pontifical,
elle a su échapper à la surveillance des légats et autres
édiles, pour se doter de somptueux hôtels particuliers
et étendre son influence au-delà de ses portes."
Patrick de Carolis

De même ce que l'auteure écrit dans son avant-propos incitera les amoureux de Fès, la cité médiévale arabe, a effectuer là encore de nombreux rapprochements:


"C’est avec la même passion, encouragée par l’accueil
enthousiaste de mes proches et lecteurs de mes
deux précédents ouvrages, aidée de mon fidèle photographe,
que j’ai décidé de poursuivre ce voyage, cette
promenade quasi initiatique à la rencontre des lieux
secrets chargés de souvenirs nostalgiques pour certains,
de vie exubérante pour d’autres, discrète observatrice
de la vie de leurs occupants et de toutes les
savoureuses anecdotes qui ont marqué ces demeures."


"Dans le présent ouvrage nous franchirons de nouveau
les portes de la ville et, de demeures en châteaux,
nous retrouverons ces familles qui s’inscrivent au fil
des générations dans l’histoire de la région.
Certains de ces lieux sont fort heureusement inscrits
au patrimoine des Monuments Historiques ou
classés, et il est donc possible de les visiter dans le respect
des règles laissées à la discrétion des propriétaires."


"Pour les autres, ne pouvant résister aux sirènes
des promoteurs, ils ont hélas déjà disparu ou sont
appelés à disparaître.
Une solution semble se faire jour, qui consiste
en la reconversion en maisons d’hôtes, ou encore
l’ouverture au public pour des visites ou des manifestations,

de ces sites et lieux d’exception qui ne demandent qu’à revivre."
Anne Bourret-Porée

Parmi les centaines de livres qui paraissent en ce début d'automne, celui-ci devrait combler les amateurs d'art, d'histoire médiévale et d'architecture du Sud de la France.

"De demeures en châteaux" est édité par les éditions Equinoxe