mercredi 29 août 2012

Maroc Alcool: Marjane au régime sec

Des rumeurs couraient durant le mois de Ramadan annonçant l'arrêt par Marjane ( hypermarché), de la vente d'alcool.
Cette rumeur a été confirmée vendredi dernier quand les rayons alcool de 7 Marjane sont restés fermés.




L'information diffusée dans la presse:

GMS. Marjane arrête l’alcool. Vendredi dernier devait marquer la date 
de reprise de la vente d'alcool par les différents distributeurs au 
Maroc (grandes surfaces, débits de boisson...). Cette année, Marjane 
Holding a créé la surprise. Après l'Aïd, trois de ses magasins n’ont 
pas ré-ouvert leurs rayons alcool. Et la liste risque de s'allonger. 
L'information qui avait déjà circulé pendant le mois de ramadan 
n'avait pas été prise au sérieux par certains fournisseurs et clients 
de ces hypermarchés, avant qu'ils ne constatent sa véracité de visu, 
la semaine dernière, au lendemain des fêtes. En tout on parle de sept 
magasins, à savoir, Derb Soltan, El Massira, Khouribga, Béni Mellal, Aîn
Sebaâ, Salé et Morocco Mall.
 
Cette décision a surpris tous les opérateurs du marché. Parmi les analyses données celle qui revient le plus souvent est  la vente probable de Marjane à des investisseurs du Golfe qui auraient exigé qu'il n'y ait plus de rayon alcool dans les hypermarchés avant leur reprise. 
 
Pour l'instant cette analyse n'a été confirmée par aucun des acteurs.
 
Les magasins Marjane de Fès ne sont pas encore concernés par cette mesure. Jusqu'à quand ?
 
Les concurrents, dont certains ont anticipé la décision de la holding Marjane, ont augmenté leurs commandes auprès de leurs fournisseurs. Les hypermarchés Carrefour (Ex Métro) dont la cible de clientèle est les hôteliers restaurateurs mais qui accueillent aussi les particuliers devraient voir leurs ventes d'alcool exploser, il en ira de même pour les "épiceries" spécialisées situées au cœur des villes.
Le risque est tout de même de voir se développer un marché clandestin d'alcool plus ou moins frelaté. 
 
 

dimanche 19 août 2012

Maroc Aïd El Fitr 2012

 



En ce dernier jour de Ramadan, nous souhaitons à tous nos amis marocains une excellente fête de l'Aïd El Fitr.


samedi 18 août 2012

Maroc: GMT+1 Lundi 20 août

L'horaire d'été GMT+1 mis entre parenthèse pendant le mois de Ramadan sera de nouveau en vigueur à partir du lundi 20 août.

FES: RIADS A VENDRE IMMOBILIER

Le marché de l'immobilier au Maroc affronte la crise depuis plus d'un an.
Après avoir connu une période d'euphorie inflationniste à commencer par Marrakech où depuis 10 ans les projets les plus luxueux se vendaient comme des petits pains au grand bonheur des promoteurs, le Maroc subit de plein fouet la crise financière mondiale. Les acquéreurs étrangers se font rare et sont de plus en plus exigeants au niveau de la qualité des biens proposés sur le marché.
Cet été les MRE (Marocains Résidents à l’Étranger) qui habituellement achètent lors de leur séjour estival un appartement ou une villa  sont aussi en retrait par rapport aux années passées.
Les promoteurs se retrouvent donc avec des stocks d'invendus qui pèsent lourd sur leur trésorerie d'autant plus que les banques comme en Europe sont de moins en moins prêteuses !
Sur Marrakech les prix ont donc tendance à baisser mais dans des proportions minimes (-10% le plus souvent) on ne peut donc pour l'instant parler d'éclatement d'une bulle immobilière mais si la situation devait se prolonger la baisse des prix serait dans ce cas nettement plus forte mais pour l'instant personne n'entrevoit un phénomène de "braderie" en tous cas sur les biens de haut standing.

Sur Fès la situation est un peu particulière avec d'un côté la Médina et ses vieilles maisons et de l'autre les projets situés en ville nouvelle.

La colline de Ziat, le quartier chic de la médina


Le temps où l'on pouvait trouver en médina de grandes et belles maisons, en bon état pour moins de 100 mille euros est révolu. Depuis 2 ans le nombre de ventes réalisées tend à diminuer avec un pic de baisse en fin d'année 2011 mais ces derniers mois le marché semble de nouveau attirer les acheteurs étrangers.
Pour ce qui est des prix, Fès a rattrapé son retard sur les autres villes du Maroc dans les années 2006 à 2010 avec des hausses pouvant atteindre 50% tous les six mois !
Sachant que le coût d'une rénovation ainsi que la durée des travaux nécessaires sont souvent sous estimés par les vendeurs ou les agents immobilier. En pratique cela prend au moins 18 mois à 2 ans minimum et représente le plus souvent 2 à 3 fois le prix d'acquisition selon le niveau de finition.
Certaines maison sont en travaux depuis 4 ans et sont loin d'être achevées.

Chantier démarré en 2008

Le nombre de Riads Maisons d'Hôtes ayant ouverts depuis 2010 est important mais le mauvais timing lié à la crise du tourisme que connaît la cité provoque aujourd'hui la mise en vente de nombreux établissements venant à peine d'ouvrir, du plus modeste au plus luxueux tous sont les premières victimes de cette crise.
Cet apport massif de riads ou dars rénovés est purement conjoncturel d'ailleurs selon le premier agent immobilier de la ville, il y aurait en moyenne 2  nouvelles Maisons d'Hôtes par semaine qui se mettent en vente, cela crée donc à Fès un nouveau marché: celui des maisons sans travaux et prêtes à vivre.
Pour ces biens les prix s'étendent de 150k€ à près de 3M€, selon la surface, le quartier et l'aménagement intérieur.

Luxueux Riad proposé à 2.77M€

Le profil des acquéreurs étrangers potentiels intéressés par Fès est  surtout anglo-saxon, quelques français mais peu qui vont jusqu'au bout et des saoudiens. La majorité sont plus dans une démarche de recherche d'une résidence secondaire que d'un investissement ou d'un projet d'activité touristique. Ce qui est fort raisonnable compte tenu des perspectives moroses dans ce domaine.



Même si les prix de l'immobilier ont fortement progressé à Fès, ils restent toujours inférieurs à ceux pratiqués à Marrakech, Casablanca ou Rabat. En terme de placement, les règles sont les mêmes que partout ailleurs, l'acquéreur doit privilégier outre la qualité du bâti, le choix du quartier et de l'environnement de jour comme de nuit sont des critères essentiels. Les bonnes affaires proposées dans certains quartiers peuvent se révéler catastrophiques ensuite. Il ne faut surtout pas acheter sa maison sur un "coup de cœur", il faut mieux prendre son temps, effectuer plusieurs séjours à différentes périodes de l'année et une fois bien imprégné de la configuration de la médina passer ensuite à l'acte.

 Ce qui est certain c'est que la médina de Fès possède un attrait exceptionnel et pendant longtemps encore son authenticité sera sa première richesse. L'architecture et la beauté des maisons traditionnelles de Fès seront toujours un facteur de plus value assurée.

Le marché immobilier de la ville nouvelle est totalement déconnecté de celui de la médina. A part quelques retraités étrangers que le côté moyenâgeux de la médina rebute, les acquéreurs potentiels sont surtout Marocains. Sur les principaux accès de la ville  de nombreux projets sont en cours de réalisations surtout des villas de standing à partir de 250k€. En ville les appartements neufs se vendent entre 600 et 1200€ le m² selon les quartiers ce qui comparé aux prix de Marrakech, de Casablanca ou de Rabat reste très accessible.

Les grands projets en cours de la ville nouvelle sont celui dit du "Champ de Course" et celui de "Oued Fès".

lundi 13 août 2012

MAROC: Saïdia, plages et Ramadan





Fès l'été connaît souvent des périodes de chaleur intense, cette année plus encore que les précédentes, effet du changement climatique ? Les températures restent comprises entre 38 et 42° ce qui peut pousser à rechercher la mer et une atmosphère plus clémente.

Les plages les plus proches de Fès sont celles autour de Rabat mais ce ne sont pas nos préférées, quant à Tanger c'est surtout la ville qui attire.

Depuis l'entrée en service de l'autoroute Fès/Oujda, en juillet 2011, Saïdia n'est plus qu'à 4h de route de Fès (380kms) et cela permet d'envisager de courtes escapades, d'autant que cette année encore Saïdia a obtenu le Pavillon Bleu qui est un gage de bonne qualité de l'eau de baignade. En été l'eau est à 25/26° et dans la journée la moyenne est à 28/29°, le taux d'humidité y est nettement plus agréable que sur les plages de l'atlantique nord.

Sur de nombreux forums les internautes étrangers s’interrogent sur la problématique de Ramadan et Plage. Peut-on se baigner, se restaurer sans difficultés?



A tous ceux là nous confirmons qu'en plein mois d'août et au cœur du mois sacré les plages sont bien entendu aussi accueillantes qu'en temps normal. Certes peu de marocains se baignent, quoique d'une année sur l'autre le nombre de gens qui n'hésitent pas se baigner tende à augmenter. Pour les étrangers aucune contrainte n'est à craindre quel que soit le site balnéaire choisi au Maroc.





Saïdia est en fait une double station balnéaire avec la station d'origine d'une part, petit village situé en bordure de la frontière Algérienne, avec sa très belle plage de sable fin, la corniche de près de 2kms de long, ses cafés, restaurants et night club et d'autre part Saïdia Méditerranéa située à 6kms de Saïdia ville, sur des dizaines d'hectares.de marais, ont trouve 3 hôtels 5* en "all inclusive", une marina qui commence à voir les bateaux affluer, un supermarché Marjane, quelques cafés et restaurants et des résidences plus ou moins achevées.
Nous ne nous étendrons pas sur ce côté là de Saïdia qui n'est malheureusement pas un succès avec  quelques projets immobiliers en cours de constructions abandonnés depuis des années qui défigurent la zone, les plages aujourd'hui réduites à un malheureux banc de sable d'à peine 2m de large pour cause de dragage sauvage lors de la réalisation du chantier  et pour clore le tout à la tombée de la nuit des nuées de moustiques partant à l'assaut des peaux dénudées!!! Pendant Ramadan et même le soir l'animation de cette station est plus que réduite, seuls 2 restaurants et 3 cafés de la marina sont ouverts sur la vingtaine qui existent. La majorité des boutiques sont fermées ou abandonnées....

Le contraste est frappant avec Saïdia ville, l'historique. Là même si en journée tous les cafés sont fermés, le soir venu et dès le ftour la cité s'anime jusque très tard dans la nuit. Les gens viennent de toutes villes des alentours Berkane, Ahfir et même Oujda, pour passer la soirée entre amis ou en famille. Les nombreux cafés se remplissent ainsi que les restaurants du bord de mer. Ambiance bon enfant et détendue assurée !





Des groupes folkloriques ou une fanfare et la foire installée en début de corniche participent à l'animation.












Très peu de touristes étrangers cette année encore, seulement quelques clients échappés de leur complexe hôtelier et visiblement ravis de se trouver immergés dans le vrai Maroc.

Par contre le midi impossible pour les non musulmans de se restaurer à Saïdia pendant Ramadan sauf à prévoir des sandwichs et pique niquer sur la plage. Ce qui ne pose aucun problème relationnel avec les marocains, de même si vous êtes fumeur aucune réflexion désagréable à craindre, tout au plus un sourire des passants plutôt complice.

Outre la plage de Saïdia ville, il y a celle dite de Caracas, à la sortie vers Cap de l'eau. L'endroit est superbe, réservé à la baignade et c'est d'ailleurs à proximité de cette plage que le Roi possède son espace privé.





L'offre hôtelière de Saïdia ville est réduite, 3 ou 4 petits hôtels seulement de 1 à 3 étoiles mais des maisons à louer à profusion, d'ailleurs le long de la route vous verrez des hommes agiter les clés de ces maisons de location. Nous recommandons l'hôtel Al Atlal en plein centre ville et à moins de 50m de la plage qui est d'un excellent rapport qualité prix (500dhs la nuit pour 2 personnes) pas de petit déjeuner servi pendant ramadan mais vous pourrez si vous avez une bouilloire vous le préparer et  le prendre dehors sur la terrasse en ayant fait provision la veille au soir de viennoiserie à l'excellente boulangerie à côté de l'hôtel.


Autour de Saïdia des excursions méritent le détour, les monts du Beni Snassem, Tafoghalt et ses grottes ou bien sûr la capitale régionale Oujda qui s'est métamorphosée en quelques années et qui attire des milliers de personnes début juillet lors de son festival du Raï.
A 19kms de Saïdia, au bout de la baie, le petit port de pèche de Cap de l'eau mérite aussi une visite, nature encore sauvage, plages immenses font encore rêver.




vendredi 3 août 2012

Le train Oujda - Fès déraille: 46 blessés


 
 Le matin / photo jeudi 2 août 2012 Fès

Jeudi 2 août, le train reliant Oujda à Fès en fin de journée a déraillé à l'approche de Fès.
Bilan provisoire: 46 blessés qui ont tous été admis dans les hôpitaux de la ville.
Heureusement la vitesse du train aux abords de la ville était réduite sinon les conséquences auraient pu être plus dramatiques.

Les accidents de train sont rares au Maroc et cela reste le moyen le plus sûr de se déplacer dans le pays.
On ne peut en dire autant de la circulation routière qui malgré l'entrée en vigueur du nouveau code de la route il y a deux ans affiche une recrudescence explosive des morts et blessés graves sur les routes du pays.
La majorité des morts se concentre en milieu non urbain. La première cause de ces accidents meurtriers est l’excès de vitesse. Ils concernent majoritairement les véhicules de transports, car, grands taxis et les camions.
Une série noire en juillet a fait la une des journaux, deux accidents de la route dans la même semaine ont fait l'un 26 morts et l'autre 17, à chaque fois un camion et un car étaient en cause.


Par rapport à 2010, il y a eu +11,75% de tués en 2011 soit 4222 personnes ! Ce chiffre est à mettre en perspective car il est sensiblement le même qu'en France où 38 millions de véhicules circulent alors que le Maroc n'en compte que 3 millions !!!!

C'est pour cette raison que nous ne recommandons pas les déplacements avec les moyens de transports "locaux" si typiques mais si risqués. Nous conseillons plutôt si l'on veut se déplacer en car de faire appel à des compagnies certifiées comme la CTM ou Supratour ou bien pour ceux qui souhaitent un déplacement individuel de faire appel aux taxis tourismes, certes plus chers, mais dont les chauffeurs sont formés et plus prudents.